L’intelligence artificielle et le dessin, une révolution !

Machine & imaginaire — Vieux serpent de mer dans le domaine de la création, cela fait des années que nous entendions parler de l’intelligence artificielle qui allait tout changer dans la création. Alors, certes, on commençait seulement à en percevoir les prémices en 2020 via les logiciels d’Adobe (voir notre précédent article) sans se douter que certains acteurs allaient littéralement renverser la table et tout changer ! Petit tour d’horizon deux ans plus tard et surtout, l’annonce de notre première formation en intelligence artificielle créative !

Et si Photoshop disparaissait à l’avenir ?

Chez Kaligram, nous ne sommes pas peu fiers d’avoir lancé, à Lille, la première formation dédiée à l’intelligence artificielle dans la création. Et si nous savons déjà que ce contenu évoluera très vite au fil des incroyables innovations de ces outils, il nous semblait important de proposer un accompagnement de ces outils, pas si techniques, mais qui comportent quelques subtilités.
Ceux-ci nécessitant tout de même une bonne connaissance de l’anglais, ne l’oubliez pas. Mais aussi une première question de fond.

LA RÉSISTANCE (MENTALE ET DÉONTOLOGIQUE).

Soyons francs. Tout le monde n’est pas enchanté par cette révolution en cours. Pourquoi ?

Difficile de nier que cela ne vas pas impacter encore plus négativement le domaine de la création, souvent vu comme un milieu de gens qui font muse-muse sur leur ordinateur en allant sur les réseaux sociaux. C’est bien évidemment oublier tout le travail invisible de conception, d’essais, de réflexion, d’argumentation, d’expérience, de compétences accumulées amenant à des visuels équilibrés et faisant sens.
Mais cela fait bien trop longtemps chez Kaligram que l’on perçoit aussi ce caractère secondaire du graphisme au sein de certaines entreprises.

Difficile aussi de nier que nombre de créatifs n’y voient pas une forme de viol de la propriété intellectuelle. Et oui, l’IA n’est rien sans matière première. Et cette matière première, ce sont les photos et infos glanées sur le web. Comme un enfant, l’IA a besoin de se nourrir pour restituer ses visuels. Et actuellement, il y a clairement un très gros flou sur ce point et l’usage de ces visuels d’origine, qui ne sont jamais reconnaissables non plus.

LA RÉALITÉ.

J’entends bien évidemment les complaintes de ces créatives et créatifs, effrayé(e)s par la suite. Mais je le dis à chaque fois, le train de l’IA a quitté la gare, vaut-il mieux monter dedans ou se faire rouler dessus ?

Rappelons que Dall.e (par exemple) est développé par OpenAI, une “entreprise à but lucratif plafonné” dont l’un des présidents n’est autre que… Elon Musk et qui est co-financée par Microsoft !
Et autant dire que ce ne sont pas des noms qui riment avec un frein en termes d’innovations technologiques.

De fait, de nombreux graphistes y ont tout de même vu une opportunité et il faut dire que les outils progressent très vite. Alors plutôt que de céder au défaitisme, je pousse nos stagiaires à accepter cette évolution à marche forcée car ces outils vont TOUT changer et vont arriver qu’on le veuille ou non. Et ils sont même déjà là.

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