L’effet mouton des starter packs IA : un piège pour les marques

La tendance des “starter packs” générés par l’intelligence artificielle s’est rapidement imposée sur les réseaux sociaux, offrant aux marques une opportunité de communication virale.
Cependant, cette uniformisation des contenus soulève des questions sur l’authenticité et la cohérence des messages de marque.

 


Les starter packs IA : une tendance virale, mais à double tranchant

Depuis avril 2025, les “starter packs” IA ont envahi les plateformes sociales comme LinkedIn, TikTok et Instagram. Ce format, qui consiste à représenter une personne ou une profession à travers une figurine et des accessoires générés par IA, a séduit de nombreuses marques. Des entreprises telles que Bouygues Construction, Carrefour ou Veolia ont utilisé ce format pour valoriser leurs collaborateurs et métiers.

 

Des bad buzz à la clé : attention au manque de cohérence

Ce format, séduisant par sa facilité, est devenu une formule magique pour gagner quelques likes. Résultat ? On voit défiler les mêmes visuels, les mêmes codes, les mêmes intentions. Une marque “fun” ressemble à une autre marque “fun”, et parfois même à une agence publique. On appelle ça un effet mouton. Et ça commence à grincer.

Certaines marques engagées dans l’écologie ou l’inclusion se sont d’ailleurs retrouvées dans l’embarras, accusées de contradiction : prôner des valeurs fortes tout en utilisant des visuels générés à la chaîne sans contexte ni sens. Backlash garanti. (Exemples : le Main Square festival qui parle écologie et n’a pas manqué de se faire épingler par ses fans en regard des ressources nécessités pour créer leur starter pack ou encore le comique Alexis Le Rossignol qui a vu des personnes se désabonner aussi sec de son compte Instagram).

 

L’effet Canva : quand la communication devient générique

Ce phénomène rappelle un autre travers connu : l’effet Canva. Ce moment où, à force de modèles faciles et de templates clés en main, la com devient tellement propre… qu’elle en devient plate. Là encore, ce n’est pas l’outil le problème, mais ce qu’on en fait. D’ailleurs, n’y voyez pas d’attaque gratuite envers cet outil, c’est juste un retour d’expérience propre à Kaligram où des personnes viennent se former sur InDesign (par exemple) car elles ont fait le tour des modèles Canva et ont besoin de plus de personnalisation.
Preuve en est, la semaine précédente, la mode était à l’effet Ghibli qui, cette fois, posait aussi des problèmes de droits.

 

L’IA n’est pas la fin du style

Alors faut-il jeter l’IA avec l’eau du buzz ? Bien sûr que non.

L’intelligence artificielle est un accélérateur de création formidable. Elle fait gagner du temps, elle débride l’imagination, elle permet d’explorer des pistes nouvelles. Mais elle ne remplace ni la vision, ni l’analyse, ni le positionnement stratégique.

Ce n’est pas parce que vous pouvez générer dix visuels en une heure que vous devez les publier tous.

Et ce n’est pas parce que “tout le monde le fait” que c’est forcément juste pour votre marque.

En conclusion : IA + expertise humaine = communication intelligente

La clé, c’est l’équilibre. Utilisez l’IA comme un moteur… mais gardez les mains sur le volant. Ce qui fera toujours la différence, c’est ce que vous avez à dire, à qui, et pourquoi.

C’est là que l’humain reste irremplaçable. 😉

 

 

(Pour l’instant). 😅

 

 

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